domingo, 21 de março de 2010

" La pensée de l'être n'est donc jamais, dans son dévoilement, étrangère à une certaine violence. Que cette pensée appairaisse toujours dans la différence, que le même ( la pensée (et) (de) l'être) ne soit jamais l'identique, cela signifie d'abord que l'être est histoire, se dissimule lui-même dans sa production et se fait originairement violence dans la pensée pour se dire et s'apparaître. Un être sans violence serait un être qui se produirait hors de l'étant: rien;non-histoire; non-production; non-phénoménalité. Une parole qui se produirait sans la moindre violence ne dé-terminerait rien, ne dirait rien, n'offrirait rien à l'autre; elle ne serait pas histoire et ne montrerait rien;à tous les sens de ce mot, et d'abord en son sens grec, ce serait une parole sans phrase"

Jacques Derrida, Violence et Métaphysique


A violência de que fala Derrida é: arrancar ao Nada um ser, algo de determinado, finito portanto. É neste interstício, é por obra deste écart que se instaura a linguagem: a linguagem é um esforço monumental para dizer/presentar ( mostrar) o ente que emergiu das trevas do Nada e que ainda lhe carrega os traços. Pourquoi il y a plutôt quelque chose que rien?
( Leibniz). A ligar com a observação contida no texto anterior, publicado abaixo aqui:
"Ainsi la réceptivité à la révélation n'est plus seulement disponibilité du Verbe divin mais expérience de l'aliénation volontaire de Dieu dans le signe, apprentissage de la distorsion originaire à laquelle Dieu s'efforce pour se manifester, prise de conscience d'un écart, d'un déplacement plus que d'une présence."

Mesma violência, mesmo parto, mesmo esforço sobre-humano para arrancar o sentido às trevas, a palavra ao tohu bohu, o ente ao Ser ( a Nada de determinado, portanto).

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