quarta-feira, 23 de fevereiro de 2011

Acabamentos

" (...) Agamben comments: 'Saturday- messianic time- is not another day, homogeneous to other; rather, it is that innermost disjointedness within time through which one may by a hairsbreadth- grasp time and accomplish it'. Insofar as the messianic can be represented by an adjacent day or number, which is not the last ( that would be apocalyptic) but the penultimate, not the seventh day as the day of rest but the sixth ( the difference between the Christian and the Jewish Sabbath), and insofar as this space of difference in the count could be said to mark the messianic, then it seems that such a space of subtraction from the count is the latent messianic element in Badiou's work. More than subtraction in the sense of loss, it seems that Badiou uses this term to signal a difference of one, or a relation of the penultimate, as opposed to an exclusive recognition of only the last and most visible term".

Eleanor Kaufman

ps: olha, a filosofia contemporânea- sobretudo francesa pós-estruturalista, mas não só- é: Fenomenologia do Espírito de Hegel e rabinismo (s).
" Whoever understands what Scholem presents in the eight chapter of Major trends in Jewish mysticism can penetrate more deeply into Paul's messianic logic than by reading the entire exegetical literature. (...) This messianic logic touchs on several dynamics at once: it recognizes the motor force of actes of transgression or apostasy; it 'tarries with the negative' in that the perception it affords is accessible only through limit conditions such as death, illness, or despair; and it seeks to maintain a barely perceptible register of slight difference so that two things that might appear to be the same are recognized as distinct".

Jacob Taubes, The political theology of Paul.

http://www.cismor.jp/en/publication/jismor/documents/r002000040002.pdf

Profetas do negativo

"Ta puissance Redoutable
domine les Anges esplendides, êtres de glace et de flammes, qui s'assemblent en saintes processions par milliers et par myriades, les vastes plaines du ciel, l'étendue du firmament, l´épaisseur des ténèbres, les altitudes majestueuses des régions éthérées, les sphères enflammées, les vagues de la mer, les cimes altières, les infinies immensités,

Et pourtant, Tu mendies la louange des hommes de chair et sang, de souffle et de néant, herbe desséchée, ombre fugitive, fleur qui se fane, aux actes moisis, aux colères insatiables, séparés de la vérité, vides de droiture, et que l'on apelle: rien. ( grifo meu)

Et c'est cela ta Louange!"

Lamentações, Jeremias, xxxiii.

"Un thème en majeur s'appuie sur un foisonnement rare d'expressions de la joie, de l'allégresse, de la jubilation, (...), de la rédemption , de l'épanouissement. (...) Mais cette haute et somptueuse richesse de l'accomplissement est tissée (...) dans un thème en migneur , aussi diversifié dans son âpreté que l'autre dans son jaillissement: larmes, pleurs; (...) cortège de l'aveugle, du boiteux, de l'épuisé; deuil, tombeau. (...) Le thème de la tristesse ne se renverse pas en celui de la joie; il le soutient, l'informe. Aucune larme n'est tarie, aucune souffrance n'est éteinte (...); mais dans le reflet de chaque larme, un pouvoir d'activité; dans chaque souffrance, une leçon(...). Il ya a, dans chaque tombe, un éveil. Polarité que éclaire toutes les autres, et qui se projette une derniére fois dans les interférences du verset 24: saitiété de l'âme fatiguée; plénitude de l'âme vide".

André Neher, Jeremias.

"If a man had ever before the eyes of his mind the remembrance of death and of the final eternal judgment, and of the pains and torments of the lost souls, certain it is that he would never have a will to sin or to offend God. And if it were possible for a man to have lived from the beginning of the world until now, and in all that time to have endured every kind of adversity, tribulation, grief, sorrow and affliction, and so to die, and then his soul go to receive the eternal bliss of heaven, what harm would he have received from all the evil which he had endured during all that time past?

Again, if for the same space of time a man had enjoyed every king of earthly pleasure and consolation, and then, when he came to die, his soul were to fall into the eternal torments of hell, what would all the good things profit him which he had enjoyed in the time past?"

Fioretti São Francisco, Sobre a Morte, Fra Ugolino da Santa Maria


"The Hassidim tell a story about the world to come ( messianic world) that says everything there will be just as it is here. Just as our room is now, so it will be in the world to come; where our baby sleeps now, there too it will sleep in the other world. And the clothes we wear in this world, those too we will wear there. Everything will be as it is now, just a little diferent".

Walter Benjamin.


"(...) Rather than insisting on the separation between the Christian and the Jew, Agamben tries to show that Pauls does not merely divide Jew from Not-Jew but also make others divisions, such as that between spirit and flesh. What ensues in this fashion is a whole series of divisions such that there is always a remainder, always something that is no clearly divisible into one category or another. Agamben links this notion of the remainder to the way Christ's coming renders the old law inoperative. Indeed, this insistence on the positive side of inoperative is not simply death, but a force of suspension of life that might be said to enhance life by the very proximity it opens to the space of the negative. This force os suspension might be translated, to evoke a phenomenological resister that is not exactly Agamben's, as a structure of perception that is able to look unflinchingly upon seemingly negative states- death, stuckness, immobility, inertia- and take away from this encounter a potential for transformation. At issue is thus not simply the negative or death, nor is it the liminal space between life and death, but it is the perceptual encounter with that negative space from another space that is distinct from it".


Eleanor Kaufman, The Saturday of Messianic time.


Fundamental , em uma época narcisista e consumista- niilista?- como a nossa, reler estes autores messiânicos, entre os quais se incluem os profetas; avatares de uma experiência radical do negativo como necessária condição para o salto messiânico ( pequena diferença, como citada por Benjamin a propósito da anedota contada por Ernst Bloch): uma diferença hermenêutica, não substancial.

terça-feira, 15 de fevereiro de 2011

Este blog não se danou

Não, este blog não morreu. Este blog, como Israel e o mundo, está sendo salvo.

domingo, 29 de agosto de 2010

Escuta, Israel




Le voyage


"Il est d'abord à ses propres yeux un départ et un arrachement à la banalité. Par lui se produit une rupture dans le tissu ordinaire du temps, et il ne vaut como voyage que s'il est exceptionnel, exaltant et joyeux. Non qu'il soit joyeux d'être exceptionnel: il doit être l'exception de la trame quotidienne pour être voyage et non routine, affaire ou nomadisme: c'est ensuite de son être de voyage que se tire la joie que tous connaissent et que tous se promettent d'un grand voyage qu'ils entreprennent.
Mais le voyage le plus libre, le plus heureux, le plus ébloui de soi-même, n'est-il pas celui où le Voyageur procède lui-même à sa propre iniciation, à son propre travail de libération, de création et d'ebchantement? Le voyage le plus étonnant et le plus fécond à la fois n'est-il pas celui qui dessine son itinéraire en le déployant et qui l'invente par le voyage même? Celui-ci devient alors sa propre finalité et il trouve son fondement dans le mouvement même qui le définit: il trouve alors en lui-même et sa jouissance et sa justification. N'est-ce pas la structure même du voyage de l'être?"

Robert Misrahi




"Prenez garde que votre coeur ne cède à la séduction, que vous ne deveniez infidèles, au point de servir d'autres dieux et de leur rendre hommage. La colère du Seigneur s'allumerait contre vous, il défendrait au ciel de répandre la pluie, et la terre vous refuserait son tribut, et vous disparaîtrez du bon pays que l'Eternel vous destine".


Deuteronômio, 16-17


"Mais l'homme est aussi l'irruption de Dieu dans l'être ou l'éclatement de l'être vers Dieu; l'homme est rupture de l'être où se produit le donner, les mains pleines au lieu de luttes et rapines; d'òu l'idée d'élection qui peut se dégrader en orgueil mais qui originairement exprime la conscience d'une assignation irrécusable dont vit l'éthique et par laquelle l'irrécusable de l'assignation isole le responsable.(...) Le prescriptif de la Révelation juive, dans son obligation impayable, n'en est-elle pas la modalité même? Obligation impayable, brûlure ne laissant même pas de cendre qui serait encore, à un titre quelconque, substance reposant sur elle-même; toujours éclatement du 'moins', incapable de contenir le 'plus' qu'il contient: sous forme de 'l'un-pour-l'autre"

Levinas, L'au-delà du verset



"L'expérience du désert , c'est aussi l'écoute, l'extrême écoute".

Edmond Jabès, Traité Avot I

quinta-feira, 26 de agosto de 2010

Idolatria





"Ce que l'idole travaille en effet a résorber, c'est précisément cet écart et le retrait du divin... Subvenant l'écart et le retrait du divin, l'ídole met à disposition le divin, l'aaaure et à la fin, le dénature. Son ahchèvement achève mortellement le divin. L'idole tente de nos approcher du divin, et de nous l'approprier ( grifo meu): parce qu'il craint l'atheísme, l'adorateur met la main sur le divin dans la forme d'un dien; mais cette prise en main perd ce qu'elle saisit: ne lui reste qu'une amulette trop bien connue, trop maniable, trop assurée.. L'idole manque la distance qui identifie le divin comme tel-comme ce qui ne nous appartient pas, mais nous advient"( grifo meu).

Jean Louis Marion, L'idole et la distance, Grasset.

Do erotismo


" O propósito deste ensaio, Meditações eróticas, é apresentar a démarche lévinaisiana segundo um ângulo que pode arecer surpreendente mas que de fato é um dos centros de sua problemática. O erotismo como estrutura "visível-invisível" est é uma revlução e uma subversão da corrente fenomenológica tal como se encontra em Hesserl e Heidegger em particular, dignos continuadores da filosofia tal como esta se apresenta desdobrada desde Platão como exibição radical do ser em sua plena luz ( nota minha: desvelamento, manifestação a ).
De maneira geral, é aceito como evidente a idéia que o conhecimento forçosamente desvela, exibe, traz à luz, ao dito e ao escrito, as coisas ocultas.

A obra de Lévinas nos recorda que nosso conhecimento nasce do dia e da noite, da transparência e da opacidade, da manifestação e do secreto. Há neste filósofo uma espécie de elogio da sombra
( diria antes: do chiaroscuro), para retomarmos o belo título de um livro de Léon Chestov editado em Atenas e Jerusalém, e que resume bem:

"Os fins da filosofia. Os filósofos aspiram a 'explicar' o mundo, de forma a que tudo se torne claroe transparente e que a vida não contenha mais nenhum ( ou o menos possível)de misterioso". Não seria necessário antes se empenhar em mostrar que isto mesmo que parece aos homens claro e compreensível é estranhamente enigmáticoe misterioso?Não seria necessário esforçar-mko-nos para nos libertarmos e libertar os outros do poder dos conceitos, cuja clareza dstrói o mistério? As fontes do ser estão em efeito no que se vela, e não no que está à descoberto"

(
...) Meditações eróticas é ecrito em um primeiro tempo à margem da problemática ética para sublinhar uma estrutura ontológica que funda a própria ética. Pareceu-nos fecundo apresentarab aobra de Lévinas a partir da problemática do erotismo, que funciona já como um meio dinâmico no conjunto desta filosofia cuja complexidade e riqueza restam ainda a descobrir.

A dualidade erótica do "visível-invisível" não seria talvez estrangeira à dupla referência filosófica na qual se move Lévinas. Certo, o grego que, como o diz Michel Serres, "nos impulsiona em direção á clareza, dela farlando inesgotavelmente até a destruição das coisas", mas também a judia, que conduz à sombra do secredo em retração nas letras carrées do texto bíblico e talmúdico.
O pudor do erótico é também uma maneira de se retirar do Saber; um estado de 'je ne sais quais" metodológico e quase ontológico, pois corolário de uma compreensão do ser em termos de movimento e perfecibilidade. (...) Assim, Lévinas introduz o termo de "caresse", espécie de anti-conceito que abre ao questionbamento, modalidade erótica da linguagem, retração do saber, abertura ao próprio futuro"

Marc-Alain Ouaknin, Méditations érotiques



"Lorsqu'a Abraham eut atteint quatre-vint-diz-neuf ans, Dieu apparut et lui dit: 'Je suis le ChaddaÏ, marche devant moi et sois parfait".

Dieu se présente comme El Chaddaï.
Dieu n'as pas un Nom, il a des Noms. Et même ces Noms ont des Noms. Le Nom de Dieu n'est pas son Nom, mais la manière dont il propose à l'homme de le concevoiur dans telle ou telle situation. Le Nom est ici du côté du nommant et non du nommé. Le Nom de Dieu est un Nom-pour-l'homme.
Le Talmud donne plusiers explications du nom Chaddaï. Celle-ci nous semble essentielle: Chad signifie le sein d'une femme; ChaddaÏ "mes seins". Parole d'une femme qui parle de son propre corps. Mais ses seins ne son pas exposés dans une vision nue, directe; ils sont recouverts par un voile, non pour les cacher mais pour les faire entrer dans le registre dans la trasnecandence du visible-invisible.

Le seins de femme derrière un voile est cette vision même que le Cohen Gadol ( le grande prêtre) se 'permet d'avoir' de jour de Youm Kipour, dans le lieu le plus sacré, dans le temps le plus sacré.
étrange!]Le Dieu-Chaddaï annonce que ce dont il va être question sera do registre du "visible-invisible",de la transcendence et de l'érotisme"

Marc-Alain Ouakin


"La caresse est un mode d'être du sujet, où le sujet dans le contact d'un autre va au-delà de ce contact. Le contact en tant que sensation fait partie du monde de la lumière.
Mais ce que est carressé n'est pas touché à proprement parler.
Ce n'est pas le velouté ou la tièdeur de cette maisn donnée dans le contact que cherche da caresse.
Cette recherche de la carresse en constitue l'essence par le fait que la carresse ne sait pas ce qu'elle cherche. Ce 'ne pas savoir', ce désordonné fondamental en est l'essential.
Elle est comme un jeu avec quelque chose qui se dérobe, et un jeu absolument sans projet ni plan, non pas avec ce que peut devenir nôtre et nous, mais avec quelque chose d'autre, toujours inacesible, toujours á venir.
La carresse est l'attente de cet avenir pur, sans contenu.

Elle est faite de cet accroissement deafim, de promesseds toujours plus riches, ouvrant des perspectives nouvelles sur l'insaisissable"...

Le Temps etl'Autre Émmanuel Levinas



"Le préface de ce petit livre où l'érotisme représenté, sans détour, ouvrant sur la conscience d'une déchirure, est pour moi l'occasion d'un appel que je veux pathétique. Non qu'il soit à mes yeux surprenant que l'ésprit se détourne de lui-même et, pour ainsi dire se tournant de dos, devienne dans son obstination la caricature de la vérité. Si l'homme a besoin du mensonge, après tout, libre à lui! L'homme, qui, peut-être, a sa fierté, est noyé par la masse humaine... Mais enfin: je n'oublierai jamais ce qui se lie de violent et de merveilleux à la volonté d'ouvrir les yeux, de voir en face ce qui arrive, ce qui est. E je ne savais rien du plaisir extrême, si je ne savais rien de l'êxtreme douleur"


Madame Edwarda, Georges Bataille.


Notas:










Esta declinação do Sujeito que o erotismo pressupõe me parece um modelo de Alteridade muito mais originário que o gesto ético.