segunda-feira, 7 de dezembro de 2009

A maldição do Divino 2


“L’être est essentiellement étranger et nous herte. Nous subissons son étreinte étouffante comme la nuit, mais il ne répond pas. Il est le mal d’être.”

Emmanuel Levinas

“Dans la personne de l’ostracisé, la cité expulse ce qui em elle est trop élevé et incarne le mal que peut lui venir par le haut. Dans celle du pharmakos, elle expulse ce qu’elle comporte de plus vil et qui incarne le mal qui la menace par le bas (...)Elle prend la mesure propre de l’humain em opposition d’um côté au divin et à l’héroique, de l’autre au bestial et au monstrueux”.

Jean Pierre Vernant, Mythe et tragédie en Grèce Ancienne

"Bien souvent le héros de la tragédie grecque souffre de ne plus savoir qui Il est. Aisin, après avoir violé toutes les limites, enfreint toutes les frontières et annulé toutes les differences- celle du père et du fils, de la mère et de la femme-, Oedipe connaî-il l’épouvante et la violence de l’indifférenciation. Occupant une multiplicité de places ( fils et époux, frère et père), l’interrogation lancinante sur son identité ne peut que rester sans réponse. Et l’angoisse qui em resulte n’a d’égale que La démesure de l’effraction. Le tragique viendrait donc de cet effacement des distinctions, de cette obscurité majeure soudain jetée sur les separations, sur leur pouvoir rassurant. L’éspace donéravant confus et, par là meme, souillé et impur, risquant de contaminer chacun, ne serait plus habitable sans danger, sauf à chaser celui par qui un tel malheur arrive, sauf à ostraciser le coupable, fût-il innocent à ses propres yeux”.
Cathérine Chalier, La pérseverance du Mal
Esta bela citação da Chalier deveria ser complementada pela aposição de um princípio filosófico fundamental, fora do qual a filosofia não conceberia uma representação do ente: o princípio de individuação, sem o qual nada é. O mal está na destruição dos limites que constituem e fixam cada ser em seu ser...

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